“Bayonne, 1937”, this time. In the same old photo album which inspired my last post, Photomaton, I noticed a series of photos, obviously taken in the same settings, but dialoguing as well through a touching detail: the photographer’s shadow is visible on each one of them. The two friends photographed each other in the same spots. They could not take a selfie of themselves together, but one another’s shadows are present on the photos. Thus, that powerful afternoon sun in Bayonne made it possible to preserve not only moments of a trip, but an incarnation of friendship.
Many of the photos in the album are organized in series – these two observations put together help me conclude that the owner of the album had her own camera, and that she enjoyed photographing friends, family and even strangers (as in a series of photos taken on the beach at Malo-les-Bains).
Odds and Lens 
Luce, prends-moi donc
En photo.
Devant ce paquebot!
Est-ce bien un paquebot?
Une corvette? Un chalutier à crevette?
Qu’importe, Luce,
Prends-moi donc en photo.
Attends, je replace mon chapeau.
Il me cache un peu trop.
N’ais-je pas l’air d’une vedette?
Allez, Luce, allez,
La pareille je te la rendrai.
Là. Ici. Sur les escaliers.
Recules-donc un peu,
Ton ombre me cache les pieds.
Luce, prends-moi donc
En photo.
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Simple et joli (avec quelques “s” de trop dans la fugue, mais peu importe). Vous aurez peut-être un peu plus de compréhension pour ce désir de faire graver sa silhouette sur un paysage ensoleillé si je vous dis que la propriétaire de l’album est originaire du Nord de la France.
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Quelques “s” en trop? Il faut me les excuser. Le Présent n’est manifestement pas mon fort, l’Impératif non plus. Bien malgré moi je suis plutôt du type Imparfait.
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Ce qui, en anglais, vous rapproche quand même du présent continu.
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