Il y a des jours qui s’abreuvent du rêve
Et descendent vers la nuit sur l’arc d’une hyperbole
Des jours où la beauté se multiplie par parthénogenèse
Où rien ne peut contenir le flot de lumière
Et même quand vient le soir et qu’on croque dans la lueur
Timidement, comme dans un fruit exotique,
Elle continue à pirouetter
Sur la pointe des plus beaux élans du jour
L’humeur du jour
Il y a des matins
Où ni l’aube ni le café
Noir atrabile
Ne parviennent
À dissiper la nuit
Quelquefois des instants
Maigres aigres
Caustiques et discordants
Qui font tourner le dos
Et éraillent la voix
Mais il y a aussi des jours
Ronds et rayonnants
Juteux ruisselants
Qui se dévorent
Sanguins à pleine dents
Et puis des nuits
Où la pensée en orbite
D’une lune flegmatique
Insomnie aspirante
Vers l’équilibre de demain
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Il y a des jours qui s’abreuvent du rêve
Et descendent vers la nuit sur l’arc d’une hyperbole
Des jours où la beauté se multiplie par parthénogenèse
Où rien ne peut contenir le flot de lumière
Et même quand vient le soir et qu’on croque dans la lueur
Timidement, comme dans un fruit exotique,
Elle continue à pirouetter
Sur la pointe des plus beaux élans du jour
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