Potentiellement pléthorique (image 1) dans les prés urbains, le parapluie déploie ses plis plus ou moins en rapport avec l’objet de son préfixe. Se rebellant contre sa propre insoutenable légèreté, il se plait parfois à s’imaginer en plante pérenne (images 2 et 3). Même relégué aux poubelles, il s’accroche à sa verticalité: sublime drapeau de l’ordre des bulles hissé sur quelques accessoires moments du flux temporel (image 4). Sensible à l’appel du temps, habitué aux intensités dramatiques (mesurez la perplexité des ressorts internes qu’éprouve le parapluie à la fin ensoleillée de son combat), le parapluie est fondamentalement un objet narratif.